Une grotte bien amménagée [libre]

Un simple berger avait quitté son village pour emmener son petit troupeau dans la montagne, où il pourrait pêtre tranquillement les quelques fougères qui poussaient encore au creux de la neige. Ce troupeau était constitué de cinq grosses chèvres, de deux petits et d'un grand bouc qui faisait le fière avec ses belles cornes brune. Les chèvres de la terre Nomade n'étaient pas de simples chèvres que l'on pouvait voir de partout. Elles étaient beaucoup plus grandes et grosses. Leurs poils blanc étaient devenu très épais, imperméable mais n'étaient pas très long, pour éviter de les faire trébucher sur les pierres et de leur ralentir leur grande agilité. La couleur de leurs poils étaient d'un blanc éblouissant et d'un touché très doux. Quand à lui, le berger qui les accompagnait avait un long bâton de bois, qu'il se servait comme appuis. Il était assez petit et portait de gros vêtements en peau pour le tenir chaud. Il avait ré-adopté les anciens vêtements du moyen-âge, étant né il y quarante ans d'aujourd'hui. Alors que ses parents et grands-parents, eux, ont vécu dans la technologie. Malheureusement, ce temps était révolu, même si certains gardaient leurs vieilles habitudes. Le berger avait très froid et cela faisait maintenant trois jours qu'il arpentait la montagne enneigé. Il avait déjà épuisé tous ses stock de nourriture et il mourrait de froid. Il aperçut une grotte non loin de là. Il décida d'y aller pour y dormir et s'y réchauffer un peu, espérant ne pas tomber sur un grizzly. Il entra donc dans la grotte, tirant ses chèvres pour quelles avancent. Mais elles ne voulaient et pas bêlaient à en faire trembler toute la montagne.

Berger: Aller, entrez ! Il fait froid dehors et vos petits vont se sentir mal, si vous continuez ainsi !

Pas moyen. Alors il décida de les attacher à un rocher, près de la grotte. Il s'avança ensuite très prudemment dans cette caverne, quand il aperçut au loin, des bougies. Surpris, il allait partir mais entendit des pas venir vers lui.

Le berger ne bougeait plus et attendait la personne venir vers lui. Au fur et à mesure que le bruit des pas avançaient, les chèvres et le bouc devenaient étrangement fou; ils tapaient le sol de leurs sabots, se cabraient et tiraient sur la corde pour essayer de s'échapper. Une peur et grande inquiétude se lisaient sur leur tête. Le berger, qui faisait abstraction du bruit de ses bêtes, plissa les yeux pour essayer de distinguer les traits de la silhouette qui s'était arrêté devant lui. Le noir de la grotte ne facilitait pas la chose, mais la faible lumière des bougies au loin éclaircissait un peu l'homme. Le berger distingua qu'il était très grand et fin. Ses cheveux, tirés vers l'arrière, laissait voir son visage fin. Il ne put voir la couleur de ses cheveux ni le teint pâle de l'inconnu. Quand celui-ci s'exprima, il avait une voix étrange... Comme si ses paroles étaient dites en chanson, une mélodie envoûtante qui laissa l'humain perplexe. Grâce à cette "envoûtement" que prodiguait la grande silhouette, il baissa sa garde et lui sourit :

Berger: Ah, bien le bon jour ! Ou bon soir d'ailleurs, car avec ce ciel monotone, on ne distingue pas le jour et la nuit. Ha !

Il eut un petit rire qui résonna dans la grotte, ce qui accompagna le vacarme que faisait les chèvres à l'entrée de la caverne.

Berger: Je suis navré de vous déranger. Cela fait maintenant trois jours que je grimpe cette montagne et j'ai épuisé mes vivres. Le froid ne fait qu'empirer les choses... Il faut que je réussisse à emmener mes bêtes tout en haut, pour qu'elles se nourrissent. Alors, comme vous m'avez l'air bien gentil, je vous savoir si vous aviez assez de place dans votre demeure, pour la nuit...

Il lui esquissa un petit sourire. Généralement, sans l'envoûtement que prodiguait le vampire, le berger se serait méfier et serait partit. Car dans les villages en contrebas, les gens connaissent l'existence de ces créatures immortelles. Ils n'arrivent d'ailleurs pas à maintenir une relation de paix et c'est pourquoi les vampires ont dû s'enfuir dans les montagnes ou dans des contrées désolées. Une sorte de "guerre" indirecte oppose les humains aux vampires, qui sont très peu nombreux (en tout cas avant), malgré leur même can. Car ils sont tous les deux du même peuple; le peuple neutre.

Le berger eut un très grand sourire et s'inclina assez bas, prenant son chapeau et en le dirigeant vers son coeur. Il remercia avec hâte :

Berger: Oh, merci infiniment. Que vous êtes bon, m'autoriser à rester la nuit dans votre, euh... charmante demeure. On pourra également faire connaissance.

Il se releva lentement et s'ébouriffa ses cheveux sales avant de remettre son chapeau usé. A la question du grand inconnu, il esquissa un petit regard vers ses bêtes.

Berger: Et bien non, justement. C'est cela qui m'inquiète. Mes chèvres sont de nature calme posé normalement. Il y a bien les petits et le bouc, de temps en temps, qui font les fous, mais là, c'est très étrange. Peut-être est-ce l'idée de passer la nuit dans une grotte sombre chez un inconnu qui leur font peur.

Il rit une nouvelle fois, regardant l'homme fin s'asseoir sur une caisse en bois. Il aperçut à ses côtés des bouteilles vides, contenant un peu de reste de liquide rouge collé sur la paroi en verre.

Berger: Hum...Du vin ! Cela doit être délicieux à cette heure de la journée...

Il lui sourit et s'avança un peu plus près de l'homme assit sur la caisse.

Berger: Pour ce qui est de la nourriture, je voudrai bien que vous alliez y chercher, même si ça me gêne un peu... C'est étrange que vous en ayez pas ici. Que mangez-vous donc ?

Le berger ne cessait de fixer les bouteilles vides, contenant quelques gouttes de bon vin (enfin ... c'est ce qu'il croyait ...). Il se lécha lentement ses lèvres secs et durcis par le froid intense qui pesait sur la montagne. Il n'avait pas bu et manger depuis assez longtemps et malgré une grosse bedaine, il souffrait véritablement de la faim. Ce temps maussade et son manque de contacts humains ces quelques jours l'avait pas mal déprimé, même si il avait l'habitude de faire ceci. Il avait donc très envie de se "noyer" dans l'alcool avec cet inconnu qui avait l'air bien aimable. Mais ce que lui révéla celui-ci lui fit faire une grimace. Il changea son regard de direction vers "l'homme" posé sur la caisse. Il avait un visage fin, voir très maigre. La lueur dans ses yeux faisait très peur à voir mais le berger ne se laissait pas démonter par l'expression étrange de l'individu. Sa grimace se transforma en un très grand et large sourire.

Berger: De la viande et des baies ?! Mais vous me gâtez mon bon monsieur !

L'envoûtement du vampire faisait toujours son effet mais malgré ça, le berger ne put s'empêcher d'avoir quelques soupçons. Gardant un sourire franc, il fit une remarque comme pour lui même, ne s'attendant pas à une réponse :

Berger: Mais c'est étrange ... Où vous habitez il n'y a rien du tout, pas de de végétations et encore moins de fruits. N'ayant pas de verdure, les animaux ne vivent pas par ici ... Il y a bien entendu tous ce que l'on peut rêver tout en haut de la montagne - où je me dirige - mais c'est beaucoup trop loin d'ici ...

Enlevant ces paroles de sa tête, son sourire refit une apparition. Il comprit bien les dires de l'inconnu et acquiesça d'un signe de tête, prenant place à son tour sur la caisse où se trouvait le vampire quelques secondes plus tôt. Les chèvres devenaient de plus en plus folles, bêlant et se cabrant pour échapper au danger qui les guettait. Les petits se cachaient derrière leurs mères.